L’homme rejette annuellement près de huit milliards de tonnes de carbone dans l’atmosphère mais seuls 4.600 millions de tonnes sont absorbées par les puits de carbone. L’augmentation annuelle de CO2 est donc de 3.300 millions de tonnes, principale source du réchauffement climatique actuel.

Ces puits de carbone sont constitués de réservoirs comme les océans, la biomasse vivante et morte, l’atmosphère, les roches, etc…

Tous les éléments susceptibles de piéger le CO2 et donc d’en réduire la concentration dans l’atmosphère participent à la réduction drastique de l’effet de serre, objectif principal et chiffré défini par la COP 21 via l’Accord de Paris de décembre 2015.

C’est le mécanisme de la photosynthèse qui permet aux arbres de capturer le CO2 et plus particulièrement de le stocker sous forme de bois, rôle joué par les forêts. La forêt, si elle est gérée de façon durable et dynamique, favorise plus les arbres jeunes qui absorbent davantage de CO2 que les arbres mûrs qui, s’ils ne sont pas exploités, le rejetteront une fois morts par décomposition dans l’atmosphère.

Les produits du bois sont ainsi d’importants réservoirs dans lesquels le carbone est stocké pour une certaine période : plus cette période est longue, plus elle est bénéfique pour l’environnement. La durée de vie d’un produit à base de bois va de deux jours (journal) à plusieurs siècles (bois de construction).

La construction en madriers massifs, plus que tout autre mode de construction en bois (ossature, poteaux-poutres,…) permet le stockage pour le long terme d’une très grande quantité de CO2. Un m3 de bois sec « emprisonne » plus d’une demi-tonne de CO2. Une maison classique de 180 m2 sur deux niveaux en madriers massifs stocke  plus de cinquante tonnes de CO2 pour des décennies… et cela sans tenir compte de la densité du bois comme celle du pin sylvestre du Grand Nord soumis aux rigueurs climatiques du Cercle polaire arctique dont la photosynthèse plus longue a absorbé naturellement plus de CO2.

Enfin, le madrier Cosy Wood House est le résultat de l’assemblage de bois massifs contrecollés « coeur à coeur », sans autre traitement industriel. On ne parle pas ici de panneaux agglomérés ou d’autres produits finis ayant nécessité une grande consommation énergétique ainsi que des traitements chimiques pour leur transformation. On parle aussi ici de « circuits courts », l’usine étant située juste au nord du Cercle polaire arctique, au milieu des forêts lapones.

Tout le carbone fixé dans le bois est stocké de façon permanente dans votre construction. Construire en madriers massifs, c’est agir individuellement comme citoyen responsable d’un                                                                              monde, le nôtre, menacé par l’effet de serre.